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LE SAVIEZ VOUS?

Grenoble ville de liberté

La ville de Grenoble et la Liberté se sont rencontrées il y a de ça bien longtemps, et dès lors, se sont rendues visite au nom du progressisme. Au 18ème siècle, sous les couleurs de la révolution, au 19ème pour des avancés sociales inédites et enfin au 20ème dans les maquis de la résistance. Le Banc de la Liberté arrive donc en terrain conquis.

La révolution de 1789

Grenoble, en 1788 déjà, faisait parler sa voix de révolutionnaire. Les Grenoblois se retournèrent contre les troupes royales avec pour arme principale des tuiles. Le but, défendre ses parlementaires un certain 7 Juin 1788, plus connu sous le nom de la Journée des Tuiles. Ceci fut les prémisses de la révolution. Deux Grenoblois, Antoine Barnave et Jean-Joseph Mounier, furent d’illustres acteurs durant cette dernière, en étant à l’origine du serment du jeu de Paume. La séparation des pouvoirs et l’abolition de la féodalité laissèrent la place à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ainsi qu’aux grands principes de la Constitution.

Les sociétés de secours mutuel

En 1803, elles virent le jour pour la première fois à Grenoble, au bénéfice des gantiers, puis se répendirent à d’autres activités. Elles avaient pour principe de protéger les travailleurs en cas de maladie, accident ou chômage par la mise en place d’une cotisation annuelle. Une vision progressiste de l’entreprise qui marqua le début de la protection sociale.

La Résistance des années 40

En 1943, Grenoble fut une ville de résistants face à l’invasion Allemande. Durant l’une des périodes les plus sombre de la guerre, les Grenoblois, fervents défenseurs de principe de liberté commirent de nombreux attentats et autres attaques face à l’occupant. Grenoble fut baptisée Capitale des Maquis, notamment grâce à sa proximité avec le célèbre Maquis du Vercors. Charles de Gaulle la nomma par la suite Compagnon de la Libération pour sa détermination et sa résistance exemplaire.

Stendhal

Henri Beyle plus connu sous le nom de Stendhal, est un auteur célèbre du XVIIIème siècle. Originaire d’une famille aisée, il naquit à Grenoble le 23 janvier 1783. Au cours de sa vie, ses relations avec ses proches furent tourmentées : séparé de sa mère décédée lorsqu’il eut à peine 7 ans il fut en conflit permanent avec son père, Chérubin Beyle avocat au parlement. Il souhaita intégrer l’école Polytechnique mais en vain. Il intégra alors la réserve de Napoléon Bonaparte et participa à la campagne d’Italie dés ses 17 ans. C’est à cette occasion qu’il tomba en amour pour ce pays de part son aspect culturel et historique. Deux ans plus tard, il bouscule son destin dans l'idée de devenir un grand auteur. N’atteignant pas cet objectif, il part vivre à Marseille auprès de son amante, l'actrice Mélanie Guilbert et s’essaye au commerce. Du fait de ses relations familiales, il est nommé fonctionnaire impérial et assiste de loin à la campagne d’Autriche. Ceci fut la source d’inspiration principale pour sa première œuvre, la Chartreuse de Parme. A l’âge de 34 ans, il signa son premier ouvrage sous le pseudonyme de Stendhal. En 1830, parait Le Rouge et le Noir, peu de temps après, Stendhal devient consul à Trieste puis à Civitavecchia où il retrouve son Italie tant aimée. C’est à 59 ans qu’il décédera à Paris où il sera inhumé au cimetière de Montmartre.

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