Angel

Angel

L'instant amène la providence à l'esprit qui demande,
sur la paille de l'enfant né d'âge de réflexion,
vers le fleuve espérance des astres.

La brise arrime le baisé, de la parole qui t’émeus,
tu ressens son tam-tam sur tes empreintes,
douce mélodie intelligente.

Il prend sa main, à lui qui scintille sous son or,
dans laquelle se lit la sève dénouée,
où l'asile y est amour.

Il prend sa bouche, à lui qui scintille sous son or,
dans laquelle s'écrit le jour en murmure,
où le désert prend vie.

Il prend sa vue, à lui qui scintille sous son or,
dans laquelle s'entend la nature,
où l'oeuvre féconde danse.

Il prend pour te remettre,
ce que tu en devras remerciement,
par alliance boisé en songe.

Ainsi germera en serre ajourée,
l'humble acceptation attendue,
de ton absolu personnel.

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Par jazzyjazz le 21.12.12

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