Soudain, tournant la clé

Soudain, tournant la clé, la porte
grinça, couina, s’entrebâilla
lentement sur la face morte
d’un spectre mangé d’un ténia

et hanté d’une noria
de vers en funèbre cohorte.
Voilà ce qu’il vit et pria
Dieu pour que son fantôme sorte.

Il se réveilla en sursaut,
suant de peur, puant de peau
dans son drap comme en son suaire.

Il se leva, vit tout bouclé,
se recoucha, fit la lumière
lorsque soudain, tournant la clé...












RETOUR


Par Verbo le 24.09.18

Publications du même auteur
Toutes les publications Poésie


Noter :



Partager :

Tweet