les temps nouveaux

D’abord, c’était que la nature :
des rochers, du sable et de l’eau,
tout tranquille et faits sur mesure,
le ciel bleu et le soleil beau.

Comme pour gâcher le tableau
et le couvrir de salissure,
pour lui faire un portrait nouveau,
le béton vint, puis la voiture.

Plus de goudron que de gazon,
de cage à poule pour maison,
tout ça pour vivre à cent à l’heure :

c’est là le prix qu’a dû payer
mon petit coin, pour qu’il ne meure
sur son rivage ensoleillé.














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Par Verbo le 23.09.18

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