Sur les rives du Parnasse

Comme Ulysse accueilli d'une Nausicaa,
Me prit la poésie en sa douçâtre nasse...
Harassé de fatigue, allant cahin-caha
Sur le chemin qui mène aux abords du Parnasse,

J'entendis des rumeurs, proches du brouhaha
que fait une grenouille, à son bain, qui coasse,
Ou que, dans son douar, fait une djemâa
À l'oreille au caïd, que le bruit embarrasse;

Un grand tohu-bohu d'orchestre d'orphéon,
Qui tente d'accorder cors et accordéon,
Sous l'oeil désemparé de quelque Calliope.

C'est ainsi que depuis, j'évite le bruyant
Qui son vers estropie, ou au mieux qui l'éclope,
Perdant une syllabe, au large s'enfuyant.













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Par Verbo le 03.12.15

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