Les vieux

Les vieux

Dans chaque pli s’est gravée une expérience.
Chaque cheveu tombé est une folie jeté au vent. Un brin de jeunesse, d’amour, d’extravagances qu’un enfant ramassera peut être, ce fil d’argent ouvre les portes des insouciances.
La peau des vieux tombe épaisse comme la lave d’un volcan, elle se répand distendue, molle, dégoulinante. Elle se contorsionne, rebondit et divague, elle remue comme un roman nous raconte une histoire.
La peau des vieux ressemble à la couverture d’un livre où se joue un drame, un thriller, une saga. L’image est féroce, l’énigme intacte, l’illustration fascinante.
Il suffit d’ouvrir à la première page et le volcan se réveille, lisez, lisez l’histoire, je ne serai plus jamais vieille.













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Par Francoise Galland le 15.03.12

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