Madame

Madame j'ai pris ma première claque, lorsque le palais des délices c’est posé sur le balai de mes iris.

Je ne sais comment l’azur vous a offert ce charme sans pareil, mais sachez que votre monde vous scié à ravir, il fait corps avec votre être, il vous épouse admirablement et ne semble en aucun instant pourvu de nuisible corbeau.

Lorsque l’on ouvre un œil sur votre paroisse, on peut admirer toute cette luminosité qui émane de votre globalité, puis lorsque l’on ouvre le second, là c’est tout une féerie qui se disperse, on peut vous décolleter sans prendre partis du touché et cela est fort appréciable.

Vous, oui vous, sculpture de feu et de glace, d’or et d’argent, de bois et d’eau, de passion et de raison, de sagesse et de candeur, de femme et d’ange, de nature et de foi, quel homme n’aurais cueillis votre luxure aux pieds de vos racines comme moi je le fait en ce moment, quel homme pourrais résister à ne poser aucun fragment de son soi sous vos pas.

Aucun ! Oui je le pense aucun !

Lorsque l’on dit que la perfection n’existe pas détromper vous, vous en êtes la preuve concrète et vivante; par la grâce de dieu vous êtes venue au monde avec une étoile sur votre cime et des déesses comme créatrices, car ce n’est possible d’être aussi virtuose. Votre estampe et pleine de finesse, elle empli de pureté tout individus effleurant de son arcade celle-ci, quand votre boudoir se livre et que vos cordes vocales commence à faire roucouler le chant mélodieux de vos mots, comment, oui comment, dite le-moi, ne pas tomber à la renverse.

S’il suffisait d’être vous, la terre ne serait que fructifiée. Mais j’ai honte, terriblement honte de n’être qu’homme, petitesse d’homme, loin de là celui qui vous conviendrez, celui qui ne pourrais estimer vous demi-égaler.

Je ne pourrais faire de vous une femme heureuse, comblée et mère, en étant que ce que je suis ; simple, passionné des mots, à l’allure vagabond, pensif. . .

J’ai peur de vous mettre de côté, lorsque des heures, je passe sur mon papier la plume à la main, lorsque je ne pense à venir me poser sur ma couche et que le jour prend ces clefs pour aller se pervertir de l’autre côté de l’horizon. Je n’aimerais vous voir dans la patience de l’attente, dans le rôle de femme d’intérieur sans ornement vivace pour votre éclosion spirituel. Ceci me rendrait fiévreux et mon littéraire en serait que morne.

Si je savais comment allier mon amour aux mots et mon amour pour vous, je ferais de madame, une fantastique, mais je ne sais guère et cela me pèse sur le vertébral comme une mort proche que je ne pourrais échappée …

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Par jazzyjazz le 05.10.12

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